Pour parvenir à cette reconnaissance mondiale, il faudra déménager les services, présentement logés dans des bâtiments historiques, dans un nouveau bâtiment d’accueil. Se faisant, on redonnera une fonction muséale à tous les bâtiments du site historique.
Déjà reconnu par le gouvernement provincial et fédéral, le site historique national du banc de pêche de Paspébiac vise la reconnaissance de l’Unesco. Pour y parvenir le lieu doit d’abord consacrer strictement une vocation de musée à tous ses bâtiments.
Le site historique national du banc de pêche de Paspébiac attire, chaque année, des touristes venus des quatre coins du monde pour visiter ce lieu qui datent de plus de 250 ans.
« On est très populaires. En 2019 notre dernière année vraiment profitable, on a reçu 120 autobus cette année, on a rattrapé plus de la moitié, en fait plus d’une soixantaine. On est très contents. », assure le directeur général du site, Thomas Martens.
Dans l’objectif de multiplier cette popularité, le site historique désire obtenir une certification de l’UNESCO, afin d’être reconnu comme un musée à ciel ouvert.
« Nous, notre collection ce sont nos bâtiments et l’intérieur des bâtiments, les artefacts qui s’y trouvent. Mais c’est surtout l’emplacement : on est sur les emplacements d’origine aucun des bâtiments n’a été déménagés. », poursuit monsieur Martens.
Pour y arriver, le site devra retrouver sa vocation d’antan et construire un nouvel immeuble d’accueil où tous les services seront réunis : restaurant, salles de bain, boutique et administration… permettant ainsi de consacrer tous les autres pavillons à une vocation pleine et entière de musée.
« L’idée, c’est de redonner aux bâtiments, surtout ceux qui sont utilisés pour les bureaux administratifs… ou pour le restaurant… leur redonner une fonction patrimoniale, et alors de construire un pavillon d’accueil qui va être situé sur le site. », explique Bernard Nadeau, directeur de la campagne de financement.
Le projet est difficile à évaluer… On parle de 7 à 8 millions de dollars. Mais, pour l’instant on veut amasser un fond de 300 mille dollars au cours des trois prochaines années.
« Et nous notre campagne, sur trois ans, c’est d’aller chercher 300 mille dollars dans le milieu ; qui se trouve à être la part du milieu. On sait que dans tous ces projets-là la part du milieu est importante. Non seulement sur le plan du montant, mais aussi sur le plan du symbole. On dit : le milieu veux ce projet-là! », affirme monsieur Nadeau.
À la Ville de Paspébiac, et son maire Marc Loisel, assure qu’on n’hésitera pas à appuyer de tels projets. On se réjouit de l’ambition des gestionnaires du Banc de pêche.
« Le site du banc de pêche de Paspébiac, depuis les 45 dernières années, il y a des gens qui ont travaillé sur ce projet-là… de conserver des bâtiments historiques et, au fil des ans, il y a eu un développement qui s’est fait régulièrement. Ce qui fait qu’aujourd’hui, on est rendu à un autre niveau, une autre étape. »
La campagne de financement nommée L’avenir de l’histoire se met en branle et permet d’entrevoir de grandes choses pour le petit trésor qu’est le site historique du Banc de pêche.
Un reportage de Louis-Philippe Morin, CHAU-TVA: Le site historique national de Paspébiac veut une reconnaissance de l’UNESCO
Pour faire un don à la campagne de financement L’Avenir de l’histoire